Avec l’engouement de la vanlife, les campeurs nomades se multiplient. Devant les débordements de 2020, certaines municipalités se sont fermées à ce type de campeur, mais ce n’est pas le cas de toutes. Aujourd’hui, nous souhaitons vous partager certaines de ces municipalités « vanfriendly », qui offrent des endroits de boondocking. Célébrons-les, remercions-les et surtout, respectons-les! Ceci est cependant loin d’être une liste exhaustive.
Rimouski
Rimouski offre désormais 4 espaces à travers la ville pour une nuit de boondocking. Nous sommes récemment allés à l’un de ces endroits sur le quai de Pointe-au-Père, où les vans sont les bienvenues! En effet, il y a un stationnement à l’intention des vanlifers. Nous avons adoré notre expérience. C’est un endroit tranquille et bucolique. En plus, il y a des tables à pique-nique, des toilettes, un joli phare à visiter et une vue à couper le souffle! Vous pourrez même visiter le Onondaga, soit le premier sous-marin accessible au public au Canada et déguster un copieux repas dans l’un des restaurants de la ville!
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Îles-de-la-Madeleine
Lorsque nous sommes allés aux Îles au début du mois d’août, nous avons été surpris de constater quelques endroits accessibles pour le boondocking. Des endroits tranquilles, avec des vues à couper le souffle. Toutefois, en raison du non-respect de l’an 2020, plusieurs endroits ont également été fermés au public. Notre coup de cœur va aux boutiques qui ont pris l’initiative d’offrir leur stationnement pour la nuit aux voyageurs nomades. Il y a entre autres, l’Atelier côtier, une boutique qui offre une expérience exceptionnelle! Ce fut un réel coup de coeur pour nous.
Île d’Orléans
Cet endroit est connu de plusieurs déjà, mais c’est un site magnifique et très apprécié des RoadLofteurs! Nous n’avions donc pas le choix de l’inclure dans cette liste. En effet, un stationnement derrière l’église Saint-Jean permet aux campeurs nomades de passer la nuit en échange d’un dépôt volontaire de 15$. Ce même principe est également disponible à la marina de l’Île.
Roberval
La ville de Roberval a elle aussi décidé d’aménager des espaces de boondocking gratuits pour répondre à la demande croissante suite à l’engouement pour la vanlife. Ainsi ce sont 35 espaces qui sont disponibles sur le bord du lac Saint-Jean. Vous pouvez y rester jusqu’à 5 jours. Avec la majorité des campings qui affichent complet, c’est une belle alternative et les terrains sont plus éloignés les uns des autres que sur un terrain de camping (pour VR) habituel. Comme dans un camping, des toilettes, des poubelles et une station de vidange pour les eaux usées sont accessibles. Elle sera accessible jusqu’à la fête du Travail.
Mont-Laurier
Mont-Laurier avait déjà mis en place cette initiative en 2020 afin d’encourager les campeurs nomades à se stationner à des endroits prévus à cet effet. Certes, il s’agit d’une plus petite ville, mais si c’est sur votre chemin, c’est un endroit intéressant pour passer la nuit. Plusieurs RoadLofteurs y ayant séjourné affirment que c’est un endroit très tranquille. En plus, la douche et la vidange des eaux usées disponible sont les bienvenues lorsque nous sommes sur la route en mode autonome! Ce sont des critères importants qui en font une municipalité « vanfriendly »!
Espaces Go-Van
Go-Van a commencé à organiser des sites de camping réservés aux campeurs. Ce n’est pas seulement un endroit pour camper, c’est une expérience! Ils organisent de petits événements et de l’animation. Il faut par contre réserver d’abord et un maximum de trois nuits est permis. Le premier « Espaces Go-Van » avait été installé à la Baie de Beauport, puis au Mont Adstock, près de Thetford. Bientôt ils seront à Sainte-Anne-des-Monts, Baie-Saint-Paul et Saint-Siméon.
– Images de Go-Van
Évidemment, il serait dommage que les endroits de boondocking partagés dans cet article ne soient plus permis aux campeurs nomades, nous demandons donc à tous d’être respectueux de leur environnement, ramassez tous les déchets, même si ce ne sont pas les vôtres. C’est ainsi que nous réussirons à conserver ces endroits dans les municipalités « vanfriendly » et, pourquoi pas, en convertir d’autres?